mardi 26 juillet 2011

Tomorrowland 2011 — Boom




Yesterday is History, Today is a Gift, Tomorrow is Mystery : telle est la devise de Tomorrowland (Pour les moins anglophones d’entre vous : « hier fait partie de l’Histoire, aujourd’hui est un cadeau, et demain reste un mystère ».)

Pas de doutes, ce festival cultive une certaine dose de magie : situé sur les terres de Boom, à une quinzaine de kilomètres au sud d'Anvers (Belgique), cette ville avait le nom prédestiné pour accueillir l’un des plus gros festivals de musique électronique d’Europe.



Quelques chiffres :
  • 14 stages, un peu plus de 300 artistes, de la house à la trance en passant par le hardstyle, la minimal, le dubstep, l'électro et d'autres…
  • 30 kilomètres de barrières sur tout le festival
  • 300 personnes ont participé au montage
  • 3 000 personnes travaillent chaque jour pour accueillir 180 000 festivaliers (un jour de plus qu'en 2010), 37 heures de son (sans compter le warm-up du camping)
  • un camping ouvert cinq jours
  • un restaurant gastronomique (par le chef Belge Wout Bru)
  • un univers féérique sur les stages mais aussi entre grâce à une décoration magique et un sens du détail permanent

La timetable

Elle est trop longue pour que je vous la dévoile ici. :) 



Petit bonus cette année : une appli smartphone (iPhone, Android et d'autres) vachement bien foutue qui vous permet d'accéder à la timetable par artiste, par stage ou bien encore une vue chronologique avec tous les stages : pratique pour savoir dans quel ordre on a envie de faire son petit chemin dans le festival.


L'accès au festival

Comme toujours, Boom est un peu reculé. Pour accéder au lieu du festival, c'est soit la voiture, soit un des rares trains d'Anvers à la gare de Boom puis une navette gratuite. Petit bonus : à la gare d'Anvers, le train est directement affiché comme étant un train Tomorrowland. Ça met dans l'ambiance !



Pour ceux qui habitent au camping (c'était mon cas), il y a un petit chemin grillagé pour passer de celui-ci au festival (on arrive directement au-dessus de main stage). Compter facilement quinze minutes pour faire le chemin : Tomorrowland c'est un festival qui se mérite : du milieu du camping au stage le plus éloigné, j'ai bien pu marcher facilement 45 minutes à l'aller et 25 minutes au retour (ce n'est pas une typo, mes jambes possèdent un mode « Buzz l'Éclair » que j'active pour le retour).


Le camping

Deuxième bonus sympathique de l'application smartphone : on peut noter la localisation de sa tente via GPS. Pratique au début car on est vite perdu au milieu de toutes ces tentes (imaginez : la population du camping représente grosso modo celle d'une ville comme Monaco).

Comme l'année dernière, le camping est géré par Festicamp. Cette année, c'était un peu l'apocalypse niveau météo : avec le temps très fortement pluvieux, imaginez trente-mille campeurs passer sur le même chemin plusieurs fois par jour, le sol se transformait par endroit en sable mouvant. Heureusement, les équipes étaient plutôt réactives et ont rapidement ajouté des plaques de métal (attention ça gliiiiiisse) ou des palettes en bois pour aider les clubbers à se frayer un chemin. 

Fausse bonne idée du camping par contre : pour éponger la boue sur un des chemin, Festicamp a eu la curieuse idée de mettre du fumier. Huum ! chouette idée de ne pas avoir posé ma tente dans le coin, moi.

Le camping dispose de toutes les facilités classiques (douches, toilettes, zones barbecue, vente de matériel de camping, points pour recharger son téléphone). Il y a même un Carrefour Express (qui ne vend toutefois pas d'alcool). Les douches (payantes en token, 2,50 €) sont assez sommaire : l'eau est timidement chaude et sans beaucoup de pression — la pression, parlons-en, on peut en trouver dans les bars du camping, ainsi que de la nourriture de base, mais attention :  ce n'est pas comme à Defqon 1, les échopes ne sont ouvertes que le soir, penser à faire son stock avant (pas de snack possible en mi-journée ou d'apéro tardif dans la nuit).



Mes sets : jour #1

Le premier jour, c'est le moment de reprendre ses repères : je vais essayer de ne pas passer toute la journée au Q-Dance histoire de profiter un peu du reste. Pour la forme, je m'interdis même de venir voir le stage avant le set de Psyko Punkz,; mais bon, c'est pas évident, le clown qui trône sur la scène est difficile à louper quand on passe à côté :


GMS, Talamasca (B2B)

Du bon, du très bon ! Je met les deux ensemble car ils se suivent dans la guest list et je ne les avais jamais vu avant. Un bon son qui réveille, la foule était parfaitement dedans, ça faisait plaisir ! À noter une mention spéciale pour Talamasca qui est venue dans la fosse à la fin de son set pour danser un peu avec les autres sur le set de Firaga : j'aime beaucoup cette proximité avec le public et la musique.

Arno Cost (Main Stage)


J'y suis passé en coup de vent. Vraiment pas ma tasse de thé. Par contre, c'est sympa de poser ses fesses dans l'herbe et de se laisser un peu bercer par les beats au gré du soleil (et des nuages).

Psyko Punkz (Q-Dance)


Génial, comme toujours : les Psyko Punkz ont sus faire chauffer le stage de Q-Dance avec leur hardstyle avec leur son si paticulier et entraînant. J'apprécie tout particulièrement PP car si ils sont présents de plus en plus depuis un an (c'est bien simple, on les voit partout), ils ne font jamais de copié-collé de leur set et à chaque fois c'est une surprise de venir les écouter. Du bon, du très bon, on en redemande.

Kasparov (Q-Dance)


Forcément, je suis plus hardstyle que hardcore, mais j'ai passé un bon moment avec Kasparov. Je n'ai pas trop de remarques à faire sur le set vu que je ne m'y connais pas, mais je n'ai pas vu passer les cinquante minutes (la fin était un show pyro sans DJ). Des classiques de Evil Activities, ça donne toujours un peu de patate avant de revenir dans la tente !

Mes sets (jour #2)

Tiësto (Main Stage)

J'avoue, je fais partie de ces gens qui écoutent de la trance et qui aiment bien Tiësto, alors, forcément, quand je l'ai vu en tête d'affiche du main pour le deuxième jour, je me suis dit : c'est l'occasion ou jamais d'aller sur le main. J'ai été un peu déçu par son set, le stage est grand mais c'est tout comme si son égo l'était encore plus. Bref, je n'ai pas trop pris de plaisir, je n'ai pas ressenti d'émotion dans son choix des tracks ni dans ses transitions (et que dire du final où la track a carrément été coupée pour la synchro avec le show pyrotechnique…)

Afrojack (Main Stage)

Pas ma tasse de thé mais comme le premier jour : à écouter en chill-out sur la pelouse, c'était parfait. Plein de patate aux mains de ce DJ, on sent qu'il aime faire cadeau d'un son rond et énergique.

Cosmic Gate (Above & Beyond)

De la très bonne tech-trance savamment mixée : Cosmic Gate étaient fidèles à eux-même, pour un set qui glisse comme un beat dans un gant.

Sander van Doorn (Above & Beyond)

Haaa regret ! je voulais y aller mais… trop naze à ce moment, j'étais en train de comater sur Afrojack. Tant pis, ça sera pour la prochaine fois !

DJ Ward (I Love the 90's)

Ma révélation de ce festival : moi qui arrivait en Français, j'avais cette idée pré-conçue qu'un stage « Nineties » rimait forcément avec de l'euro-dance… Et bien, pas du tout ! ici, il y avait aussi de la trance et de la techno des années 90, le tout servi avec bonne humeur par DJ Ward. Cerise sur le set : un mega-mix accompagné d'un super show pyrotechnique. Décidemment, I Like to Move It. :-)

Headhunterz (Q-Dance)

Petite déception : je ne l'avais pas vu depuis longtemps (d'ailleurs, c'est moi où il tourne moins qu'avant ?) et je m'attendais à quelque chose de frais ; et bien, pas du tout : il a construit un set avec plein de oldies, je n'ai pas trop adhéré, malgré que le public avait l'air d'être dedans. Dommage. 

Nosferatu (Q-Dance)


Petit passage en coup de vent pendant le set de Tiësto, histoire de me ressourcer un peu avec des bonnes gouttes de hardcore avant de retourner sur le Main pour le feu d'artifice.

Mes sets (jour #3)

Pour cette dernière journée, j'ai planté ma bière au stage Q-Dance, trop de noms sympas :-)

Enfin, comme c'est à l'autre bout du festival, j'ai quand même eu la bonne surprise de découvrir des sons sympas en me frayant mon chemin. C'est ça aussi le côté génial d'un festival qui brasse autant de musiques différentes : on est jamais loin de faire une découverte.

DJ Dunya & Jax the Sax (Radio Ultra Modern)

De l'électro-jazz qui rafraîchit avec un saxo en live, le tout sur la plage (à l'ancien emplacement du Café d'Anvers), situé à une position centrale dans le festival, nickel pour boire une kriek tranquillement et reprendre ses forces.

? (Daily Dubstep)

Honnêtement, je ne me souviens plus qui jouait quand je suis passé sur ce stage. Bonne ambiance, sourires partout, je suis resté quelques minutes (mais pas trop, j'avais rendez-vous avec le clown).

Technoboy (Q-Dance)

Wouaaaash la claque ! Avec Technoboy, on est dans le move du premier beat au dernier. Un set féérique et musclé, savamment calculé pour ne laisser aucun répit : dès qu'on voulait se prendre un instant de pause, impossible, le son d'après était déjà là à vous caresser l'oreille et à vous inviter à danser.

Ambassadoc Inc. (Q-Dance)


Je crois bien que c'était ma première fois avec eux. Et bien, quel plaisir ! ça n'a duré qu'une demie-heure et à y réfléchir ça donnait plus l'impression de n'avoir duré qu'une demie-minute. Du hardstyle bien frais pour les Q-Dancers !

Digital Punk (Q-Dance)

Ma révélation de ce troisième jour : ne me demandez pas comment j'ai pu passer à côté mais je n'avais jamais accroché ce nom dans ma tête. Chose réparée avec ce set doux comme une glace et punchy comme du chili.

Wildstylez (Q-Dance)

Fidèle à lui-même, Wildstylez nous a donné un set à hauteur de sa réputation. Big-up à lui et à MC DV8 pour avoir réussi à chauffer le peu de monde présent sur le stage à cette heure là : et oui, c'est hélas le moment où David Guetta jouait sur le main et tous les autres stages étaient désert. 

David Guetta (Main Stage)

Passé en coup de vent prendre une Despe au bar VIP. Trop de monde partout, impossible de voir la scène d'un quelconque endroit ; ajouté au fait que je ne suis pas spécialement fan de sa musique et du personnage, je suis vite retourné voir ce qu'il se passait en Q-Dance.

Zatox (Q-Dance)

Dernier set hardstyle de ces trois jours de Tomorrowland, et pas des moindres : Zatox a envoûté le cirque Q-Dance avec un son mélodique et délicieux. 

Promo (Q-Dance)

La stage Q-Dance s'est refermé, comme d'habitude, avec un bon son hardcore. Après avoir mixé un des CD de la compilation officielle de Defqon 1, Promo est décidemment la tête qui monte chez Q-Dance : leur son grave et dark à chatouillé les oreilles d'un stage plein à craquer : quoi rêver de mieux comme fin ? 


Le son

Comme toujours avec ID&T et Q-Dance, rien à redire niveau qualité du son : des infras aux aigus, on en prend plein la tête et plein les oreilles. 

Certains festivaliers ont toutefois trouvé que c'était moins fort cette année : cela dit, pour moi qui me balade sans bouchon d'oreille (oui je devrais, mais la flemme… et puis comme je zone rarement devant les enceintes…) c'était parfait : jamais trop fort (même quand j'étais un peu devant) et toujours un son clair et bien balancé.


Les surprises


Il n'y a pas de Tomorrowland sans surprises. Ici, le même soucie du rêve que chez Disneyland, on en prend plein les yeux pendant les sets mais aussi sur les chemins : les rues sont rebaptisés, des performers se cachent dans les recoins… tout est fait pour que la magie perdure.


Les zones VIP

Cette année, j'ai cassé ma tirelire : pour ma deuxième édition de Tomorrowland, j'arbore donc un bracelet rouge (au lieu du classique bracelet bleu), qui me donne accès à différentes zones VIP.

Le VIP du Main Stage

Clairement, le meilleur VIP de tout le festival. Son seul défaut est de ne pas servir de bière pression, mais pour se rattraper, le bar sert des bouteilles de Despe (et après plusieurs jours passées à boire de la bière insipidement insipide, wouah, une Despe, ça vous remet d'aplomb !) 

Sur deux étages (dont la moitié du deuxième étage réservé au restaurant gastronomique), la vue sur main stage est splendide :



À l'intérieur, des balançoires dirigées vers la scène, une zone on on peut se faire masser (quoi que quand je suis passé devant, les « masseuses » étaient pieds nus et debout sur ceux qu'ils massaient, ça faisait plus penser à du trampling qu'à du massage, mais bon, les goûts et les couleurs…), un petit pont de bois (heu non… de plastique) au dessus d'un petit lac artificiel, une zone cocktail, des toilettes privatives, et bien sûr tout le dada qui va avec une zone VIP : des hôtesses passent régulièrement avec des petits plateau de finger food (je n'ai pas souvent été dans ce VIP, j'ai goûté une boulette de viande excellentissime — rien à voir avec celles vendues dehors — et une glace vanille au smarties pas mal non plus).


Le VIP du Versuz



La claque. Je n'avais jamais été au Versuz avant, j'ai commencé par le VIP : je ne m'attendais clairement pas à trouver une telle ambiance. Pour faire simple, Versuz est une boîte Belge plutôt réputée, et le stage de Tomorrowland qui porte leur nom est construit de manière à ressembler trait pour trait à une discothèque : quand on rentre au VIP du Versuz, on est transporté dans un lieu chic et hype. Rien que les vigiles à l'entrée qui contrôlent le bracelet VIP : ailleurs, ils sont habillés en vigile ; ici, ils sont habillés en costard cravate. Classe. 

Et une fois passé la « porte » et pénétré la zone extérieure du VIP, tout est glamour : des canapés immenses par dizaines, des serveurs en tenue du Versuz qui courent frénétiquement avec leur plateau, des plantes décoratives, une piscine… Deux escaliers nous invitent alors vers l'intérieur et nous mène vers un deck en hauteur qui surplombe le stage

Ici, pas de surprise : on est en boîte, on bouge comme en boîte, on drague comme en boîte : j'ai souri malencontreusement à une jolie belge qui m'a tout de suite invité à rester avec elle, à retirer mon manteau, et, tant que j'y étais, à retirer tout mes habits. Chauuuuud !


Le VIP de Carl Cox / I Love the 90's / Evolution

Peut-être mon carré VIP auquel j'ai le moins adhéré. Il faut dire que je n'ai pas trop profité de cette scène… la zone Confort est situé au dessus de la régie, rien de particulier à signaler : quelques canapés et un bar avec les boissons habituelles.


Le VIP de Q-Dance

Ha ! Q-Dance. Bon, forcément, c'est un peu mon point faible, le stage Q-Dance, alors même si c'était un peu spartiate niveau prestations (un deck qui surplombe la scène avec un bar), j'ai adoré. De là-haut, on avait une vue magnifique sur le clown du cirque Q-Dance et on ressentait véritablement toute la magie créée par les DJ invités.


Le catering

Nouveauté pour cette année : des machines ont fait leur apparition un peu partout pour permettre aux festivaliers d'acheter leurs token, en cash ou en carte. Les tokens s'achètent par lot de 7 pour 10 € sur le festival et par lot de 8 pour 10 € sur le camping. Attention : les tokens du camping ne sont pas utilisables au festival et vice-versa. Pour les boissons courantes, on a :
  • la bière 25cl (en pression sauf au VIP du main stage où elle est en canette ; dans tous les cas on a le choix entre blonde ou « kriek » — aromatisée cerise) à deux tokens (2,85 €)
  • le Coca 33cl à deux tokens (2,85 €)
  • une barquette de frites à trois tokens (4,28 €)
  • une part de pizza à quatre tokens (5,71 €)
  • une bouteille de Desperados 33cl à trois tokens (4,28 €, uniquement en zone VIP du Main Stage)
Petit bonus : le VIP du Versuz propose un large éventail de boissons allant jusqu'aux bouteilles d'alcool fort ou de champagne qu'il est possible de payer en token ou directement en argent (mais c'est plus intéressant en token, par exemple la bière à deux tokens est vendue 4,50 € en cash soit 1,65 € de plus que la valeur en tokens).


Les toilettes

J'ai une petite préférence pour les toilettes situées près de l'entrée principale, qui sont dans des cabines en plastique comme partout ailleurs mais avec un vrai système de cuvette en céramique avec une vraie chasse d'eau : ça dégage toujours un peu moins d'odeur que les toilettes de festival « classiques ».

J'ai trouvé les toilettes un peu plus propres cette année. Je n'ai pas noté le nom du prestataire qui en avait la charge mais j'ai bien l'impression que ça a changé depuis l'année dernière, ceci expliquant peut-être cela.


Le merchandising

Cette année, ID&T a fait les choses en grand ! D'un nouveau partenariat avec Le Coq Sportif sont sorties toute une panoplie de goodies et de fringues au look Tomorrowland : outre les traditionnels t-shirt et porte-clés, des sweats à capuche, des serviettes, même des chaussures !

En plus, niveau stock, c'était bien géré : à la fin, il restait encore des t-shirt de toutes les tailles dans tous les stands où je suis passé, seuls les hoodies étaient sold-out. Héhé, j'ai quand même pu en acheter un (ainsi qu'un très joli t-shirt bleu).


Conclusion

Plus qu'un festival, Tomorrowland est une émotion, une magie, un rêve.



Un soir, alors qu'il pleuvait un peu, je marchais, et j'arrive sur un pont dont un côté entier était illuminé de mille flammes. Je me suis posé le long de la rembarde et laissé emporté par la magie : pris par la chaleur, je voyais les scènes se réfléter  dans l'eau du lac. Je n'avais plus froid, je ne sentais plus la pluie, une seule chose me touchait alors : la musique, l'amour et cette douce harmonie unique créée par l'amour de la musique.



** Bonus **

En cadeau bonus, la vidéo de la fin du set de Q-Dance :



Special thanks to all the people at ID&T without whom this would never have been possible. 
Love you all.

mercredi 23 juin 2010

Klubbers Day 2010 — Madrid


Voici quelques photos que j'ai pris au Klubbers Day cette année.
Pour mémoire, cet événement électro/trance/house se tient à Madrid tous les ans à la Madrid Arena (c'est un peu l'équivalent de notre Palais omnisports de Paris-Bercy). Le festival dure trois jours, la line-up complète était plutôt bien pensée ; je n'y suis allé que le premier soir, alors j'ai pu voir :
  • Armin Van Buuren
  • Markus Shulz
  • Gareth Emery
  • José González
  • Pete Tong
  • Wally López
  • Abel Ramos
  • Ismael Rivas
  • Brian Cross
  • Remute
  • Legowelt
  • Dave Tarrida
  • Ascii Disko
  • Dali & Dinamite
  • Loud Neighbor
  • Sweeter Beat
L'entrée du festival était très mal indiquée, c'est un peu comme quand on va au Zénith de Paris la première fois : comme tout le monde sait où c'est, personne n'a pensé à mettre de panneaux, et on est perdus. Là, il faut aller à droite (comme pour aller au parking) :
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Puis ensuite il faut passer la petite barrière (toujours aucun panneau) :
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Enfin, on y est ! Je suis arrivé bien en avance (j'ai commencé à faire la queue à 21 H pour un début annoncé à 22 H), donc autant dire que j'ai pu en profiter pour faire le tour avant que ça ne soit trop bondé.
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La salle principale est composée d'un dancefloor avec une mezzanine, puis un étage supérieur (au niveau de l'entrée) avec des gradins (à la fin, des gens ont terminé de regarder Armin depuis les gradins, mais on ne devait pas y voir grand chose — la mezzanine n'a jamais été très remplie durant tout l'event, qui aurait pu accueillir bien plus de monde) :
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Pour les bars, l'organisation était au poil : chaque petit espace bleu était une zone bar (j'en ai compté 30 en tout). En plus, il y avait deux stands pizzas/burgers/frites pour les petits creux.
Niveau tarif, le pass 1 soir était à 40 €, 75 € pour les trois jours (avec un bracelet). Le prix des boissons était raisonnable et cher à la fois : 5 € par ingrédient (eau, bière, Red Bull, alcool fort). Donc, 5 € la bière, et 10 € un whisky-coca. Ce n'est pas très cher, mais les verres étaient petits (25 cl ou 30 cl je dirai). Il y avait aussi des vestiaires au prix de 2 €. La part de pizza était à 3 €, la pizza complète à 24 €, les frites à 2 € et les burgers à 4 €.
Au niveau de la technique, rien à dire sur le son et sur la lumière. Il y avait des effets lasers différents, et le gars qui était en charge des lasers était bien en phase avec la musique : en plus, il dévoilait régulièrement des nouveaux effets qu'il n'avait pas encore utilisés. Pour le plaisir des yeux, nickel, donc (vous verrez mieux les lasers durant les photos du set d'Armin).
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En plus du dancefloor principal, il y avait des dancefloor annexes : le basement, la cafétaria et le satellite.
Au basement, le son était plus porté dubstep/hardcore. J'ai adoré la prestation de Sweeter Beats, si quelqu'un a des infos sur eux je suis preneur, je n'ai rien trouvé sur internet.
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Au satelitte, le son était plus house. Je n'ai qu'une photo, hélas pas très nette, désolé !
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Quant à la cafétaria, je n'y suis pas beaucoup allé car j'étais plus happé par les autres endroits, et toutes mes photos sont floues…
Enfin, last but not least, le set de Armin Van Buuren (il est arrivé à 2 H et resté trois heures — ça s'est véritablement rempli à ce moment, on sentait que les gens venaient pour lui) :
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Enfin, la dernière photo, prise de toute en haut pendant le set de Markus Schulz (comme vous pouvez le voir, y'a du monde dans la fosse, mais le niveau mezzanine est plutôt vide) :
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Voilà, pour conclure, je suis content d'y être allé ! J'espère que les photos vous ont plu et peut-être à bientôt lors d'un prochain event !

jeudi 13 mai 2010

Tiësto Kaleidoscope World Tour 2010 — Anvers


Avec un peu de retard, voici un petit compte-rendu de Tiësto que j'ai vu le 1er mai à Anvers dans le cadre de sa tournée Kaleidoscope World Tour. Peut-être sera-t-il utile de préciser que la semaine précédente, je profitais de A State of Trance #450 en Pologne et que la proximité temporelle de ces deux événements ne m'a peut-être pas permis de profiter comme il se doit de Tiësto ; autrement dit, mon rapport de soirée est assez mitigé et peut-être l'aurait-il été un peu moins s'il y avait eu plus de temps entre les deux événements (notez que c’est aussi pour cette raison que j'ai attendu un peu avant d'écrire ces lignes).
Le lieu
La soirée avait lieu au Sportpaleis ; pas grand chose à dire à propos de la salle de plus que Wikipedia, c'est un peu (encore une fois) comme le Palais Omnisports de Paris-Bercy : une grande salle qui peut s'adapter selon plusieurs configurations. La capacité totale de la fosse est de 5 000 pax, il y avait également des gens assis sur les gradins et je pense qu'on peut estimer qu'il y avait environ 6 000 clubbers ce soir là.
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Le vestiaire
Le vestiaire était payant, 2 € par item. On pouvait également louer des casiers pour 5 € (avec un nombre illimité d'items par casier, enfin un nombre limité par les lois physiques en vigueur en Belgique). Bonne idée, les casiers ! en plus, avec sa clé, on peut facilement revenir chercher quelque chose, sans compter qu'à plusieurs, c'est plus rentable que le vestiaire (sous peu qu'on accepte un peu de froisser sa veste qui ne sera donc pas sur un cintre).
Le catering
Le point positif du lieu était le catering très vaste : en plus des bars présents dans la salle, il y avait de nombreux stands sur l'anneau d'accès qui vendaient divers produits (sandwichs, pizzas, paninis, hamburgers).
Pour acheter des boissons à l'intérieur de la scène, il fallait d'abord acheter des tickets. Quatre tickets étaient vendus cinq euros, les softs étaient à deux tickets (25 cl), je ne me souviens plus du reste. Fait amusant, on pouvait également trouver des boissons dans les stands à l'extérieur de la salle pour moins cher : les softs étaient alors à 3 € pour 50 cl.
Les toilettes
Gros point noir pour les toilettes :
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Faire payer 0,50 € les toilettes pour un event qui dure tout la nuit ? Ben voyons, en voilà une idée ! tant qu'on y est, on peut faire payer les gens qui lèvent les mains, qui applaudissent, taxer l'entrée de ceux habillés avec un t-shirt… non mais c'est pas stupide, c'est pire.
« Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait. »
Note : à ce prix, on pourrait s'attendre à ce que ça soit propre. J'ai pas pu prendre de photos car j'étais pris d'une envie de fuir ce lieu au plus vite, si ça peut vous laisser imaginer. Deux zones toilettes en tout et pour tout, aussi. Vraiment n'importe quoi, et je pèse mes mots.
La première partie : Dada Life
De 22 H à minuit, la première partie était Dada Life.
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Bon, on va faire court : je n'ai pas aimé. Du tout.
Déjà, c'était de la house. Je n'ai rien contre la house mais quand je vais voir Tiësto, je ne m'attends pas à avoir en première partie de la variété française ou de l'opéra, bien que je sais aimer les deux. Donc, on pousse le raisonnement jusqu'au bout : je ne m'attends pas *non plus* à avoir de la house.
En plus, je dois dire que je n'ai pas été fan de ces DJ : entre un style house limite puriste et un style plus « groove » alliant des notes de tech hardcore, j'ai eu du mal à cerner leur tonalité.
Aussi, si je devais un jour écrire une petite liste de tout ce qu'il ne faut pas faire quand on est un DJ, je n'oublierais pas, grâce à Dada Life bien sûr, de mentionner :
  • danser comme un con au son de ses beats de manière ostensiblement décalé avec la foule voire avec sa musique ;
  • faire des grimaces du genre de « qu'est-ce qu'on s'amuse hein » alors que pas du tout (genre à cinq secondes du début par exemple — ou de la fin, ça marche pareil pour eux);
  • faire des mouvements de mains du genre de ceux qui éborgnent quinze voisins en même temps si tu les fais sur le dancefloor ;
  • et je le remet parce que c'est important : passer en première partie d'un DJ connu et en profiter pour passer un style de musique qui, s'il n'est pas totalement décalé avec celui de ce qui va suivre, est tout de même suffisament orthogonal pour lasser tout le monde très vite.
Autour de moi, le public n'était pas vraiment enthousiaste. Mis à part deux personnes qui s'amusaient à fond, le reste semblait s'ennuyer ostensiblement. Quelques francophones placés derrière manifestaient lourdement leur exaspération et je tiens à les remercier pour m'avoir aidé à passer ces deux heures douloureuses grâce à leur bon esprit (notamment vers les cent vingt dernières minutes, quand ils s'interrogaient « c'est fini ? » à la fin de chaque track, merci les gars !)
Résumé de la première partie : deux heures quand tu t'emmerdes c'est vaaachement plus long que deux heures quand tu t'amuses.
Deuxième partie : Tiësto
Point positif, pas de temps mort entre la première partie et la deuxième partie. (Oui, ç'aurait été über con de faire un temps mort dans une soirée électro entre deux parties. Mais comme c'était déjà über stupide de mettre de la house avant la trance, je m'attendais un peu à tout).
Le show commence par une scène… vide. Imaginez : tout le Sportpaleis qui clame le nom de Tiësto lorsque, lentement, arrive par les hauts-parleurs la douce mélodie de Kaleidoscope (pour ceux qui n'ont pas le CD, c'est une chanson trance-prog toute en douceur qui débute l'album éponyme). Sur les écrans, on voit des étoiles, puis des formes qui se rapprochent, le logo de Tiësto qui apparaît, son visage dans un casque. Au fur et à mesure que la chanson s'active, la foule est déjà dans un état second. Puis, arrive le break du milieu de la track, et en même temps, Tiësto, main tendue vers le public, fait son apparition et se place derrières ses tables.
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Que dire de cette intro ? Magnifique ! Et le ton est donné : ici, pas besoin de DJ pour faire de la musique, on est là pour le spectacle. Mais c'est pas grave, quel spectacle ! Tiësto restera pendant cinq heures, de minuit à 5 H donc. Dans un premier temps, il ne mixera quasiment que des tracks à lui (avec une alternance : une chanson de l'album, un remix, une chanson d'ailleurs) ; ensuite, il passera des chansons plus diverses. J'ai regretté la part relativement faible de track vraiment trance (mais c'est en ligne avec la première partie cela dit).
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01. Tiësto Feat. Jonsi – Kaleidoscope (Original Mix)
02. Tiësto & Diplo – Come On (Original Mix)
03. Justice vs. Simian - We Are Your Friends (ID Remix)
04. Miike Snow – Silvia (Sebastian Ingrosso & Dirty South Remix)
05. The Prodigy – Smack My Bitch Up (AN21 Remix)
06. Tiësto – Louder Than Boom (Original Mix)
07. Marcel Woods - Everything (Original Mix)
08. Mat Zo - 24 Hours (Rank 1 Remix)
09. Tiësto Feat. Calvin Harris – Century (Original Mix)
10. Editors – Papillon (Tiësto Remix)
11. Tiësto Feat. BT – Love Comes Again (Bart Claessen Remix)
12. Calvin Harris – Flashback (Ben Nicky Rework)
13. Tiësto Feat. Priscilla Ahn – I Am Strong (ID Remix)
14. TurboWeekend – Trouble Is (Tiësto Remix)
15. Tiësto Feat. Tegan & Sara – Feel It In My Bones
16. Dada Life – Let’s Get Bleeped Tonight (Tiësto Remix)
17. Philip D - Airport (Randy Katana Mix)
18. Tiësto Feat. C.C. Sheffield – Escape Me (Original Mix)
19. Kid Cudi feat. MGMT - Pursuit Of Happiness (Steve Aoki Remix)
20. Steve Angello – Rave n’ Roll (Original Mix)
21. ID2
22. Wynter Gordon – Dirty Talk (Laidback Luke Remix)
23. Laidback Luke & Steve Angello ft. Robin S - Show Me Love vs. Be (ID Remix)
24. Swedish House Mafia - One (Original Mix)
25. Marcel Woods – The Bottle (Sub Mix)
26. Calvin Harris – You Used To Hold Me (Laidback Luke Remix)
27. Tiësto and Sneaky Sound System - I Will Be Here (Wolfgang Gartner Remix)
28. Tim Berg – Bromance (Avicii Arena Mix)
29. Delerium – Silence (Niels van Gogh & Thomas Gold Remix)
30. Deadmau5 – Not Exactly (Original Mix)
31. Mark Knight & Funkagenda - Antidote (Original Club Mix)
32. Bertie Blackman - Baby Teeth (Luke Chable Remix)
33. Evgeny Bardyuzha - Changeful World (Airwave Remix)
34. Tiësto Feat. Christian Burns – In The Dark (Tiësto 2010 Remix)
36. System F - Out Of The Blue (Tiësto Remix)
37. Anton Firtich Pres. AF Project - Something Wrong (Original Mix)
38. Sander van Doorn - Daisy (Original Mix)
39. Bart Claessen – Elf (Original Mix)
40. Calvin Harris – I’m Not Alone (Tiësto Remix)
41. Dark Alliance – Vibration (Original Mix)
42. Mylene Farmer – C’est Dans L’air (Tiësto Remix)
43. Afrojack – Pacha On Acid (Original Mix)
44. Laidback Luke – My G*O*D* (Guns On Demo) (Tiësto Remix)
44. Yeah Yeah Yeahs – Heads Will Roll (Tiësto Remix)
45. Muse – Resistance (Tiësto Remix)
46. Kaskade with Tiësto feat. Haley - Only You (Original Mix)
47. Dash Berlin Feat. Emma Hewitt – Waiting (First State Remix)
48. Dave 202 - Arrival (Club Mix)
49. Tegan & Sara – Back In Your Head (Tiësto Remix)
50. Cirez D – On Off (Original Mix)
51. Red Hot Chilli Peppers vs. Sander van Doorn – By The Riff (Pawel Meller vs. Ronald de Foe 2010 Rework)
52. Tegan & Sara – Back In Your Head (Tiësto Remix)
53. Bart Claessen - Hartseer (Original Mix)
54. ID6
55. Ron Van Den Beuken - Her Tears (Namira) (Liam Goodwin Remix) 2
56. Mike Koglin vs. P.O.S. - Autumn (Original Mix)
57. Three Six Mafia Feat. Tiësto, Sean Kingston & Flo-Rida – Feel It (Tiësto’s Feel It On The Floor Remix)
58. Coldplay – The Scientist (Guy Mearns Remix)
59. Tiësto – Surrounded By Light (Extended Mix)
Les lumières
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Rien de particulier à dire au niveau des lumières, tout était là : lasers , spots, strobos. Un peu trop de strobo à mon goût, j'ai remercié mes parents de ne pas m'avoir fait épileptique plusieurs fois dans la soirée. Dommage aussi, les lasers étaient un peu répétitifs, mis à part le balayage je ne me souviens pas trop d'avoir vu plusieurs effets.
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Point positif pour les lasers toutefois : ceux-ci étaient calés pour ne jamais toucher les clubbers dans la fosse. Comme c'est agréable de pouvoir dancer sans se recevoir *aïe* un laser *paf* dans l'œil ! En plus, c'est joli de voir les lasers passer à quelques dizaines de centimètres au-dessus de sa tête.
Notez que ce point positif était probablement le point négatif de la tribune VIP : ceux qui avaient choisi de payer deux fois plus cher leur bilet d'entrée était en effet retranchés dans les gradins en face de la scène, à l'autre bout du floor, et se prennaient donc tous les lasers dans la gueule. Tout le temps. Huhu.
La vidéo et les effets
Gros point positif : ici, on est dans le Bigard du spectacle électro : tout est fait pour en mettre plein les mirettes, entre les fumis, les vidéos au poil qui défilent derrière le DJ, les cotillons distribués à plusieurs reprises. Bien bien bien tout ça !
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Le maître de cérémonie
Bon, j'avoue, je ne suis pas fan d'avoir un maître de cérémonie sur un event électro, et encore moins sur de la trance, alors le gars avec son micro qui clame toutes les heures « who is your DJ » en faisant des gestes ésotériques vers Tiësto, non merci. Vraiment. C'est pas la peine. Du tout.
La prochaine fois, on le vire, et avec son cachet, on met les toilettes gratuites et propres ? Merci.
La foule
Là encore, concernant le public, je ne suis pas sûr d'avoir été convaincu. Voire, le contraire. Déjà, j'ai eu l'impression à plusieurs reprises d'être le seul à connaître les chansons du dernier album, notamment Escape Me. (En voyant quelques vidéos après coup, je me suis rendu compte que ce n'était peut-être pas le cas partout dans la fosse, mais quand même.)
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Ensuite, je n'ai jamais eu la conviction que les gens venaient ici pour écouter de la trance (ou de la trance-pop ou appelez Tiësto comme vous voulez) : tout le monde bougeait comme sur de la house, dansait comme de la house, regardait le DJ comme si c'était de la house… allô les gens ?
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Et aussi, je sais que les Belges ont la réputation de bien boire, mais quand même… si pour Armin van Buuren j'ai pu compter sur les doigts d'une main ceux qui avaient acheté une bière, là, j'ai pu compter sur les doigts d'une main ceux qui avaient achetés de l'eau. Fichtre.
Conclusion
Le show s’est fini avec Surrounded by Light, la dernière chanson de l’album. Un dernier signe vers son public, puis Tiësto s’en va.
Si je suis quand même très content d'avoir vu ce spectacle (on va l'appeler comme ça) de Tiësto, je ne pense pas retourner le voir une deuxième fois. Et, quel que soit l'événement, si on me proposais de faire à nouveau quelque chose du genre en Belgique, je crois que je réfléchirais à trois ou quatre fois avant de venir.
Enfin, pour vraiment terminer ce rapport de soirée, l'indispensable photo finish :
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mercredi 5 mai 2010

A State of Trance #450 — Wrocław


Texte de cwis et ocal5. Les photos sont de cwis, vous pouvez retrouver les vidéos de ocal5 sur son canal YouTube.
Le pitch
A State Of Trance, c'est l'événement musical d'Armin van Buuren. Dans la lignée de sa célèbre émission radio éponyme, durant dix heures, Armin et les huit autres DJ invités mixent pendant une heure chacun (et comme Armin s'aime bien et qu'on l'aime bien aussi, il a le droit à deux heures de mix).
La timetable
20 H 00 - 21 H 00 — Mat Zo
21 H 00 - 22 H 00 — Jorn van Deynhoven
22 H 00 - 23 H 00 — Super 8 and Tab
23 H 00 - 00 H 00 — Andy Moor
00 H 00 - 02 H 00 — Armin van Buuren
02 H 00 - 03 H 00 — Markus Schulz
03 H 00 - 04 H 00 — Sied van Riel
04 H 00 - 05 H 00 — Sebastian Brandt
05 H 00 - 06 H 00 — Nitrous Oxide
Le lieu
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L'événement s'est tenu dans la Halle du Centenaire de Wrocław. Pour citer la page Wikipédia :
La Halle du Centenaire, un jalon de l’histoire de l’architecture en béton armé, a été construite entre 1911 et 1913 à Wrocław par l’architecte allemand Max Berg. Ce dernier était alors architecte municipal de Breslau (de l'ancien nom de Wrocław).
Sa construction fut décidée en 1907 afin de célébrer le centenaire de la victoire des troupes de la coalition (Autriche, Prusse, Russieet Suède) sur les troupes française de Napoléon lors de la bataille de Leipzig en 1813.
Son dôme nervuré de 23 mètres est coiffé d’une lanterne d’acier et de verre.
La Halle du Centenaire est classée au patrimoine mondial de l'humanité depuis 2006.
Pour faire court, il s'agit d'un bâtiment à l'architecture sévère, typique de l'ère soviétique. Le lieu est probablement beaucoup plus poignant pour des étrangers que pour des autochtones, qui ne seront peut-être pas enclin à savourer toute la subtilité du mélange entre le modernisme de la musique trance et l'archaïsme du lieu.

La soirée
20H00 - 21H00 - Mat Zo
01. Faithless - Not Going Home (Eric Prydz Remix)
02. ID w/ Marco V - Unprepared (Acapella)
03. Motorcycle - As The Rush Comes (YAmos & Ultimate D. Remix)
04. Mat Zo - Near The End (Original Mix)
05. Andrea Doria vs. LXR - Beauty Of Silence (Inpetto Remix)
06. ID
07. Josh Gabriel pres. Winter Kills - Deep Down (Mat Zo Remix)
08. Kyau & Albert - Once In A Life (Club Mix)
09. ID
10. Lange feat. Emma Hewitt - Live Forever (Mat Zo Remix)
cwis : j'ai bien aimé ce set. Si c'était une glace, ç'aurait été du genre un mélange sorbet poire et glace à la crème de marrons : léger et fruité d'un côté, technique et terriblement affuté de l'autre. La salle ne s'est pas trompée, l'ambiance était immédiatement présente dès les premières minutes.
ocal5 : C'est vrai que quitte à commencer quelque chose, autant bien le faire smile
21H00 - 22H00 - Jorn van Deynhoven
01. Third Moon - Bliss (Hydro Aquatic Remix)
02. ID
03. W&W vs. Jonas Stenberg - Alligator Fuckhouse (Bjorn Akesson Remix)
04. RAM vs. Talla 2XLC feat. Naama Hilman - Between RAMsterdam (Next DJ mashup of JvD Remix)
05. John Askew - Bored of You, Bored of Me (Gary Maguire Remix)
06. ID
07. Emotia - Sequile (Ronny K. Emotion Mix)
08. Mike Shiver vs. Matias Lehtola - Snooze (Bjorn Akesson Remix)
09. Marcus Schossow & Reeves feat. Emma Hewitt - Light (Stoneface & Terminal Dub Remix)
10. Ronski Speed pres. Sun Decade feat. Emma Hewitt - Lasting Light (Jorn van Deynhoven Remix)
cwis : J'ai un peu moins aimé que Mat Zo. Ça glissait bien, mais ça manquait de punch, de surprise, de dynamique…
ocal5 : Un ou deux bons moments, au moins lui n'a pas fait le choix de la simplicité. Une fin coupée en fondu... dommage !
22H00 - 23H00 - Super 8 and Tab
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01. Super8 & Tab - Black Is The New Yellow (Intro Mix)
02. Paul van Dyk feat. Hemstock & Jennings - Nothing But You (Super8 & Tab Remix)
03. Lange - Under Pressure (Original Mix)
04. Super8 & Tab - Elektra (Original Mix) w/ Super8 & Tab - Helsinki Scorchin'
05. Super8 & DJ Tab vs. Armin van Buuren - Helsinki's Watching (Above & Beyond's Mashup Mix)
06. Meck feat. Dino - Feels Like A Prayer (Bart Claessen Dub)
07. Rafael Frost - Flashback (Original Mix)
08. Ferry Corsten feat. Betsie Larkin - Made of Love (Super8 & Tab Remix)
09. Super8 & Tab - Irufushi (Original Mix)
10. 7 Skies - Caffeine (Original Mix)
cwis : Alors là, trou noir… je crois que j'ai bien aimé, mais je n'ai plus de souvenirs de ce set !
ocal5 : Beaucoup plus de mouvements à faire, avec comme points culminants Feels Like A Prayer et avant de finir, Irufushi, qui est je crois un titre récent de Super 8.
23H00 - 00H00 - Andy Moor
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01. TyDi - Good Dream (Barnes & Heatcliff Remix) w/ Ashley Wallbridge & Andy Moor feat. Meighan Nealon - Faces (Acapella)
02. Rank 1 vs. Jochen Miller - The Great Escape (Extended Mix) w/ Yuri Kane - Right Back (Original Mix)
03. Velvetine - Safe (Wherever You Are) (Ian Flux & Thomas Blofeld Vocal Mix)
04. Andy Moor feat. Carrie Skipper - She Moves (Ashley Wallbridge Re-Dub)
05. Gareth Emery - Global (Original Mix)
06. Tiesto vs. Lange & Andy Moor vs. Komytea - Lethal Stadium Four (Gareth Emery Edit)
07. Andy Moor - ID
08. Matt Darey pres. Urban Astronauts feat. Kate Louise Smith - See The Sun (Tenishia Remix)
09. Adam White & Andy Moor pres. Whiteroom - The White Room (Myon & Shane 54 Refill)
10. Ben Gold - Sapphire (Trance Mix)
cwis : Rhââ génial ! j'aurais eu un balai dans la main, soyez sûr que je n'aurais pas loupé une miette de ce set. J'ai adoré, d'un bout à l'autre, c'était tout simplement magnifique… si je n'étais pas déjà en transe avant, alors là c'était sûr, je l'aurais été en deux secondes et demies !
ocal5 : Qu'est ce qu'ils ont mis dans le gâteau ? Goûtez à l'enregistrement, très bon :-)
00H00 - 02H00 - Armin van Buuren
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01. Gaia - Aisha (Intro Mix)
02. Cosmic Gate - Barra (Extended Mix)
03. Shogun feat. Emma Lock - Save Me (Original Mix)
04. Matt Darey pres. Urban Astronauts - Black Flowers (Josh Gabriel Remix)
05. BT feat. JES - Every Other Way (Armin van Buuren Remix)
06. Faithless - Not Going Home (Armin van Buuren Remix)
07. W&W vs. Jonas Stenberg - Aligator Fuckhouse (Original Mix)
08. Ali Wilson - Pandora (Original Mix)
09. Armin van Buuren pres. Gaia - Tuvan (Original Mix)
10. Ben Preston feat. Susie - Remember Me (Daniel Kandi's Flashy Tribute Mix)
11. DJ Eco - And We Flew Away (Original Mix)
12. Max Graham feat. Neev Kennedy - Sun In The Winter (Alex M.O.R.P.H. Remix)
13. Armin van Buuren vs. Cosmic Gate - F.A.V. Rain (Armin van Buuren Mashup)
14. Binary Finary - 1998 (Alex M.O.R.P.H Remix)
15. Arctic Moon - True Romance (Original Mix)
16. Alex M.O.R.P.H. - Walk The Edge (Alex M.O.R.P.H. B2B Woody Van Eyden Mix)
17. Jer Martin vs. Armin van Buuren - Ten Minutes To Midnight With Desire (Armin van Buuren Mashup)
18. Ehren Stowers - Frequency (Original Mix)
19. Cirez D vs. Armin van Buuren feat. Sharon den Adel - On Off of Love (Armin van Buuren Mashup)
cwis : Que dire… Armin a été fidèle à Armin. La foule était largement acquise à sa cause, tout le monde voulait du Armin, et bien, personne n'a été déçu : le jeu de scène du maître, la tracklist, les mix, les breaks, la lumière ; certes tout était réglé comme du papier à musique mais quelle musique ! Une remarque négative toutefois : le son a été tellement monté au début du set que dès le jingle, ça saturait tellement qu'on ne pouvait plus comprendre le texte, et pendant la première demie-heure, je sentais mon plaisir frustré par la qualité du son. Ensuite, le son a été ajusté et ça allait mieux.
ocal5 : A ce moment, la salle était juste remplie à son maximum ! Et pratiquement toutes les mains étaient levées, souvent en tenant un appareil photo ;-) Concernant le mix... d'un côté très facile puisqu'il n'a jonglé qu'avec de très très bons sons. Que demander de plus pour une soirée ? Niveau impression... les deux heures ne m'ont pas semblé plus longues que l'heure des autres ;-)
Et bien sûr, une vraie fin qui déchire !
D'autres photos du set :
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Le nuage de lasers pour nous faire basculer dans le monde la trance :
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Et pour aller dans le monde la trance, nous avons fait une arche de Noé, la preuve, une libellule :
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02H00 - 03H00 - Markus Schulz
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01. Markus Schulz feat. Khaz - Dark Heart Waiting (Intro Mix)
02. Reverse - Absolute Reality (Arty Remix)
03. ID
04. Jochen Miller - Red One (Extended Mix)
05. Jan Johnston - Flesh (ID Remix)
06. Anton Firtich pres. AF Project - Something Wrong (Original Mix)
07. M6 - The Flow (Skytech Remix)
08. ID
09. Skytech - Comet (Original Mix)
10. Rex Mundi - Opera Of Northern Ocean (Phynn Remix)
11. Rank 1 - Breathing (Markus Schulz Coldharbour Remix)
12. Markus Schulz feat. Khaz - Dark Heart Waiting (Club Mix)
cwis : Un peu déçu par Markus Schulz. Il m'a laissé le même avis qu'à Madrid pour le Klubbers Day : parfois j'ai bien aimé, parfois j'ai moins aimé. À la réflexion, le fait de passer après Armin, qui ne jouait quasiment que des tubes, ne devait pas aider non plus. Bref, bien, mais sans plus.
ocal5 : Intro très très longue... qui donne envie de s'assoir, même si elle est très jolie. Mais merci à lui pour Skytech - Comet et Rank 1 - Breathing.
03H00 - 04H00 - Sied van Riel
01. ID
02. Sander van Doorn - Daisy (Original Mix)
03. Aly & Fila feat. Denise Rivera - My Mind Is With You (W&W Remix)
04. Bart Claessen - Hartseer (Scot Project Remix)
05. Sied van Riel - M.M.E (Original Mix)
06. Ummet Ozcan - Trinity (Original Mix)
07. Robert Gitelman - Fluidum (Original Mix)
08. Anton Firtich feat. Victoria Mazze - Meant To Be Free (Original Mix)
09. Olive - You're Not Alone (Paul Webster Remix)
10. Mike Foyle pres. Statica - Deadly Nightshade (Phynn Remix)
11. Andain - Beautiful Things (Gabriel & Dresden Unplugged Mix)
cwis : Ha, là, c'est le moment où j'ai commencé à fatiguer un peu… Ce set était un peu moins punchy que les précédents, mais les transitions et la musique passait nickel, alors j'ai quand même aimé. Peut-être devrais-je le réécouter maintenant que je suis un peu moins endormi. :-)
ocal5 : La fatigue commençait vraiment à se faire sentir aussi. Oh, on s'envole avec la fin, Andain - Beautiful Things smile
04H00 - 05H00 - Sebastian Brandt
01. Sebastian Brandt - 450 (Intro Edit) [ASOT 450 Official Anthem]
02. ID
03. DJ Feel & Aurosonic feat. Ale Haze - Feel (Giuseppe Ottaviani Remix)
04. Sebastian Brandt - 450 (Original Mix) [ASOT 450 Official Anthem]
05. Dimension - Queensland (Arctic Moon Remix)
06. Signum - First Strike (Original Mix)
07. Masoud feat. Laurie - Blinded (Sebastian Brandt Remix)
08. John Askew - Blackout (Simon Patterson Remix)
09. Dogzilla - Without You (ID Dub Remix)
10. Cold Blue & Del Mar - 11 Days (Sebastian Brandt Remix)
11. Greg Downey & Bryan Kearney - Acid Show (SkytrOnic Tech Mashup)
cwis : Bon, là, autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé. Mis à part « 450 » qui est une production que j'adore, le reste, le mix, l'ambiance, tout donnait un peu l'impression d'un soufflé qui a passé une heure à retomber.
ocal5 : Vous vous rappellez de Sven Vath à l'Unighted 2009 ? Un peu la même chose pour moi, très "classics". Comment a-t-il fait cette merveille « 450 » pour que rien d'autre ne soit dans le même genre ? Fatigue de plus en plus présente.
05H00 - 06H00 - Nitrous Oxide
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01. ID
02. Nitrous Oxide feat. Sean Ryan - Come Into My World (Original Mix)
03. ID
04. Nitrous Oxide feat. Aneym - Far Away (Club Mix)
05. Nitrous Oxide - Dreamcatcher (Original Mix)
06. Activa pres. Solar Movement - Eclipse (Mat Zo Remix)
07. Augustin Servente - Esturion (Jonas Hornblad Remix)
08. Tim Preijers pres. Sense Of Shiver feat. Boom - Offshore (Arctic Moon Remix)
09. ID
cwis : Un DJ un peu plus éclectique que les autres. J'imagine que la logique est de répartir pendant une heure les sorties des fêteurs en posant en fin de line-up un nom un peu plus décalé que le reste, du coup on a eu droit à un DJ local qui a mixé bon nombres de ses productions (avec d'autres pistes que j'avoue ne pas avoir reconnu). Ses productions ? pas mal, un mélange de trance avec des petites tonalités d'IDM pas désagréables, je crois que je vais chercher à en connaître plus sur lui.
ocal5 : Du lourd ! Mais surtout pour les polonais. Et certains moments un peu trop hard-trance à mon goût.
06H00 - C'est fini !
À six heures piles (retransmission radio oblige, il n'était pas question d'être en retard), un dernier petit speech d'Armin, et hop, rideau ! Tout le monde s'en va, direction les vestiaires, et retour à la vie usuelle.
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La technique
Le son
Le son, c'est tout une technique, et nous en avons eu la preuve. Bon, au vu de ce qu'il se passait, un des amplis (le plus important en tous cas) était un peu trop utilisé, ce qui fait que lorsque trop de puissance était demandée, il sautait. Ainsi des techniciens ajustaient les basses sur la table DJ afin d'éviter cela, quelques fois (pourquoi pas sur la table de mixage plus loin ? aucune idée). Malheureusement, cela a un peu gâché quelques passages, puisque c'était aux moment de grosses reprises (vous voyez, un moment calme qui fait attendre la tempête de basses ?) que nous nous retrouvions avec 300W au lieu de 2000W.
En plus, on peut suspecter que l'architecture de la salle n'était pas à proprement parler la meilleure pour faire une salle de concerts, et que les ingénieurs du son ont du batailler dur pour trouver les meilleurs réglages pour que le son soit idéal. Corollaire : de là où on était, on entendait parfois de méchants rebonds, des fréquences complètes étaient perdues… (En espérant que le travail d'optimisation du son a vraiment été fait et que ce n'est pas juste cinq minutes avant le live que quelqu'un s'est dit « au fait on égalise comment ici ? » À entendre la façon dont le son était tweaké à l'arrache-corne-de-bœuf à certains moments, on peut raisonnablement se poser la question.)
Les lumières
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Alors, les lumières, il y a à la fois du bien et du moins bien. Le bien : les nombreux spots, les nombreux lasers, le laser multicolor, la progression dans la découverte des différents effets (par exemple, les lasers ne sont apparus qu'à la fin du set de Mat Zo).
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Le moins bien : les effets sont vite devenus répétitifs (après le set d'AvB, rien de nouveau — sauf pendant les quinze dernières minutes où on dirait que le gars des lumières s'est lâché et à testé tous les autres boutons), il n'y avait pas assez de mélange entre les spots classiques et les lumières laser, et parfois les lumières ne collaient pas super bien avec la musique.
Ce n'est certe pas très évident de tout réussir. Mais par exemple les shémas avec les lasers sont vites devenus répétitifs (bon, il faut dire que la musique n'aidait pas sur la fin car moins dansante après Markus), et je ne penses pas que ce genre d'équipements soient limités à trois ou quatres effets (arc-en-ciel de faisceaux, rayon de soleil, comme sur la photo, vague et plafond lumineux). Si ?

L'organisation
La billeterie
Rien à dire de ce que côté là : un stand permettait à l'extérieur d'échanger son billet électronique contre un billet papier, il y avait une caisse à côté pour ceux qui voulaient acheter leur place.
Les bars
Pas trop d'expérience de ce côté là, mais il semblerait qu'il n'y avait pas beaucoup de queue. Les jetons étaient vendus par 4 pour 16 zlotys (~4 €) et les boissons coûtaient quelques jetons (par exemple, une canette de Red Bull était à 2,5 jetons).
Vestiaire
Le vestiaire était étrangement placé à l'extérieur (glagla), environ un demi-euro le manteau. Sinon, rien à dire, mis à part qu'il y avait forcément un peu d'attente le petit matin lorsque tout le monde faisait la queue pour récupérer ses affaires. Mais encore une fois très bien organisé, car il y avait plusieurs vestiaires selon le n° du ticket, ce qui permet de bien répartir les demandes. Donc même si c'était bien géré, de rester à 6°C pendant 5 mins ce n'est pas confortable !
Service d'ordre / Assistance médicale
Pas de remarques particulières là-dessus. Le petit matin, le service d'assistance médicale passait régulièrement dans les rangs pour réveiller ceux qui dormaient, histoire de vérifier s'ils allaient bien. Grmbl pour la sieste :-) (enfin c'est bien quand même hein, mais c'est agaçant quand on veut dormir)
Les toilettes
Clairement le point faible : il n'y en avait pas assez ! On avait une petite chance de ne pas y passer dix minutes en prenant la peine d'aller dans celles les plus loin (celles proches du fond de la salle) mais bon, c'était quand même pas suffisant.
L'espace Golden / Deluxe
(C'est cwis qui parle, ocal5 est resté amoureusement dans la salle du début à la fin, pas de pause pipi et pas de pause boisson !)
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L'espace Golden / Deluxe était situé dans le fond de la salle, en hauteur. Au premier étage, un set avec des DJ locaux qui mixaient en face de la table avec le buffet et de la zone avec la bière gratuite ; dans le fond, un bar avec tous les softs gratuits toute la nuit et les autres boissons au prix usuel. Au deuxième étage, un accès à la « mezzanine » : en vrai, un accès fermé aux quelques dernières dizaines de rangées de la salle. D'ici, on avait donc une bonne vue sur la salle, mais on était forcément un peu loin.
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Le buffet contenait à la fois diverses salades, des plats chauds, de multiples gâteaux, une fontaine de chocolat (hélas, chocolat au lait) avec tout pleins de trucs à mettre dedans (des biscuits, du raisin, des chamallows, des gaufrettes, et d'autres choses encore).
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À noter qu'il y avait également des toilettes dans cette zone, mais à raison de… une toilette (sisi) homme, il y avait de la queue dehors (il vallait mieux aller dans les toilettes « normales », où il y avait malheureusement de la queue aussi, mais moins).
Bref, c'était pas mal. Si on met de côté le fait que je me suis probablement chopé une intoxication alimentaire ici, mais bon. hmm
Le spectacle vivant
Oui, oui, un groupe de demoiselles (uniquement) équipées de choses à plumes ou de parapluies ont « agrémentées » (ça se discute) la nuit (on parle sur la scène, hein). Notre avis très prude (mais surtout pragmatique) nous fait conclure que si l'on vient ici c'est pour la musique, pas pour voir des gogo. (Surtout qu'en Pologne, il y a déjà la parité homme-femme au niveau de la participation à l'événement :-))
À y réfléchir, il y aurait eu un vrai travail de coordination, avec des danseurs homme-femme, et surtout une troupe professionnelle qui bouge au rythme de la musique, ça aurait pu être un plus, mais là ça faisait trop amateur. Pour la prochaine fois, une idée : réfléchir à zapper tout ça et mettre à la place des vrais gens pour les vocalises.

Conclusion
L'événement était attendu. Quand Armin van Buuren prépare un show, c'est toujours un peu particulier, quand il prépare une tournée mondiale dans quatre villes sur cinq soirées, l'affaire prend de l'importance, et lorsque, cerise sur le gâteau, il invite des DJ parmi les meilleurs du moment, on frise l'extase rien qu'à la lecture du line-up.
Certes, on peut trouver à ergoter : par moment, le son n'était pas magique, les lumières n'ont pas réussi à captiver l'auditoire jusqu'à la fois, l'organisation était parfois un peu à améliorer (notamment, les toilettes).
Mais ça serait oublier le gigantisme de la soirée : dix heures non-stop, avec du moins lourd, mais surtout du lourd, du très lourd, et de l'ultra-giga bon lourd. De bons moments, du plaisir, du coup la confiture a pris dès le début et les sept mille têtes présentes ce soir là n'y sont pas allé de main morte pour plonger leur doigts dans le pot et se délecter sans s'arrêter.
Alors, y'en a t'il ici et là pour ASOT #500 ? :-)